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Tirer parti du pouvoir des signes de reconnaissance sur votre lieu de travail

Découvrez comment tirer parti du pouvoir des signes de reconnaissance pour améliorer vos relations en milieu de travail. Apprenez à identifier les moyens verbaux et non verbaux qu’Eric Berne a décrit en utilisant l’Analyse Transactionnelle, pour reconnaître un effort ou une présence dans votre lieu de travail.

Nous connaissons tous l’expression « les actions en disent plus que les mots » Cela est particulièrement vrai lorsqu’il s’agit de reconnaître et d’apprécier les efforts des autres sur le lieu de travail. Dans le cadre de l’analyse transactionnelle, Eric Berne a décrit les « signes de reconnaissance » comme tout acte impliquant la reconnaissance de la présence d’une autre personne. Ces signes peuvent être verbaux ou non verbaux, agréables ou désagréables, conditionnels (par le savoir-faire) ou inconditionnels (par le ressenti). A l’heure des entretiens annuelles d’évaluation, au sein des entreprises, comprendre le pouvoir de ces signes peut favoriser un changement positif dans toute organisation. 

Quand l’économie des signes de reconnaissance devient un frein à l’épanouissement des collaborateurs

L’économie des signes de reconnaissance peut nous aider à comprendre ce qui motive les collaborateurs et comment réagir face à des situations difficiles au travail. Selon C. Steiner, les signes de reconnaissance se manifestent de cinq manières principales : ne pas donner, ne pas demander, ne pas accepter, ne pas refuser et ne pas donner (se nourrir mais ne pas donner). Qu’il s’agisse d’un refus de partager des connaissances ou des ressources ou d’ignorer purement et simplement la présence de quelqu’un, chaque réponse a ses propres implications sur la façon dont nous interagissons avec les autres. 

  • Ne pas donner : Il s’agit d’une personne qui retient des informations ou des ressources d’une autre personne sans lui donner d’explication. Ce type de comportement est souvent observé sur les lieux de travail où il existe un manque de confiance entre collègues ou entre supérieurs et subordonnés. Il peut être préjudiciable car il implique qu’une personne ne pense pas qu’une autre est suffisamment capable ou digne pour recevoir de l’aide ou apprendre de ses expériences.  
  • Ne pas demander : Lorsque quelqu’un choisit de ne pas poser de questions alors qu’il pourrait bénéficier de plus d’informations, on parle de comportement de ne pas demander. Ce comportement peut être préjudiciable dans un environnement de travail car il empêche les individus d’acquérir une compréhension plus approfondie de leur domaine et limite leur potentiel de croissance au sein de l’organisation.
  • Ne pas accepter : Refuser d’accepter les commentaires de ses collègues indique une peur de la critique et peut conduire à un environnement de travail malsain où personne ne se sent à l’aise pour exprimer ouvertement ses opinions sans craindre d’être rejeté. Cela implique également que les personnes qui donnent leur avis sont en quelque sorte mauvaises ou inférieures, ce qui peut provoquer du ressentiment chez les employés si cela ne se vérifie pas pendant trop longtemps.
  • Ne pas refuser : Dire oui trop souvent peut créer une atmosphère où les employés ont l’impression qu’ils ne peuvent pas refuser les demandes, même s’ils se sentent dépassés par celles-ci. Cela suggère également que les gens ont peur de prendre des risques, ce qui pourrait conduire à la stagnation au sein d’une organisation si cela n’est pas vérifié au fil du temps.
  • S’autoalimenter mais ne pas donner : Ce type de comportement se produit lorsqu’une personne s’attribue le mérite de quelque chose qui a été fait par quelqu’un d’autre sans jamais reconnaître sa contribution en public ou en privé. Il est important pour les organisations de créer une atmosphère dans laquelle chacun se sent suffisamment en sécurité pour partager des idées sans craindre d’être exploité par d’autres personnes qui pourraient essayer de s’en attribuer la propriété sans reconnaître correctement ceux qui ont participé à leur création.

Que faut-il faire pour encourager vos collaborateurs ?

Vous l’aurez compris la recette miracle qui fait le deux en un est simple et efficace : 

1- Donnez

2- Acceptez

3- Remerciez

4- Et recommencez, encore et encore…

Cette formule est à prendre sans modération, sans limite de péremption, sans expertise particulière. Managers de demain, la question à vous poser lors de vos prochains entretiens d’évaluation face à votre collaborateur sera la suivante :  quel signe de reconnaissance ai-je envie de donner aujourd’hui ?